ipmind رسموكي ماسي
أوسمتي : البلد : le coeur de celle qui m aime عدد المساهمات : 182 نقاط : 5667 السٌّمعَة : 1 تاريخ الميلاد : 15/11/1979 تاريخ التسجيل : 06/10/2009 العمر : 44 العمل : hightech المزاج : so cool
البطاقة الشخصية آه: la pire façon de sentir le manque de quelqu'un est de s'asseoir à son côté et de savoir qu'il ne sera JAMAIS à toi
| موضوع: Mariage Amazigh: coutumes et traditions السبت يونيو 11, 2011 10:25 am | |
| Le plus souvent les mariages ont lieu en été après les récoltes, période où le temps est favorable pour les fêtes. «Tamghra» ou la noce est précédée par «asqsi», la demande de la main de la fille. La décision ne revient pas aux deux futurs époux, mais aux parents. Lors d'un souk par exemple l'accord de deux pères peut avoir lieu sans aucune consultation préalable des deux futurs conjoints, car dit-on c'est le devoir et la prérogative des parents.
La tradition veut que la fille accepte sans murmures le compagnon que son père lui a choisi, sans même l'avoir jamais connu. Dans la société traditionnelle, la fille n'a que trois demeures: la maison de son père, celle de son mari ou plutôt de ses beaux-parents, et enfin sa propre tombe.
Avant le jour des noces, les deux familles préparent avec fébrilité tout ce qu'il faut selon leurs conditions sociales. La célébration a lieu dans les deux familles et l'on doit être à la hauteur de l'événement pour échapper aux critiques du voisinage.
Le jour j, les deux «islân» sont bien préparés, bien habillés et surtout bien conseillés. Le jeune homme par les hommes et la jeune fille par les femmes. On choisit généralement la nuit pour conduire la «taslit» chez ses beaux-parents. Les femmes expérimentées lui font sa toilette et l'habillent selon la tradition, toute vêtue, un bouquet de basilic (lhbaq) attaché autour de la tête, son frère lui chausse «l'adoukou» la babouche avec un chant particulier et très touchant, qui fait pleurer la «taslit»:
- "Agmas n-tslit allas adoukou".
- "Aillinow adak ourtllati".
- "Issoulam babam oula innam".
- "Istmâm ghid oula yantrit".
- "Aillinow adk ourtallti".
La traduction des vers dans le même ordre.
- Frère de la taslit, mets-lui sa babouche.
- Ma fille tu n'as pas à pleurer.
- Ton père et ta mère sont encore vivants.
- Tes sœurs sont ici et là où tu vas. - Ma fille tu n'as pas à pleurer.
Une fois qu'elle est prête, la taslit quitte la maison de ses parents à dos de mulet au milieu d'un cortège mixte. Arrivée devant sa nouvelle demeure, elle est accueillie par sa nouvelle famille. L'asli étant sur la terrasse, il jette sur le cortège des amandes en signe de bienvenue et d'affection ou des dattes que les enfants ramassent dans des bousculades.
Après que tout le monde eut mangé, les femmes s'isolent généralement sur les terrasses loin des hommes et les danses commencent autour d'un grand feu jusqu'à l'aube. Parfois, on invite aussi un «baqchich» l'humoriste, le fou de cour, chargé de faire rire les gens.
Lorsque tout le monde sont la, l'asli et la taslit se retirent dans leur «ahanou», chambre nuptiale pour leur premier rapport sexuel. L'asli doit se montrer homme avec fermeté en ce premier jour de vie conjugale. S'il trouve la fille vierge, un drap blanc maculé par quelques gouttes de sang en témoigne, et les youyous des femmes viennent déchirer le silence nocturne.
La clôture se fait obligatoirement par la récitation du saint Coran, ainsi que de certaines louanges panégyriques portant sur la vie du Prophète. | |
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